Blog

Sticky

ALBAYAZIN REÇOIT LE TROPHÉE DU MEILLEUR GUIDE TOURISTIQUE

Algeria Tourism conférence&Awards 2022 Organisé pour le WORLD TRADE CENTER D’ALGER 2022 Le 6 avril 2022 s’ est tenue au Centre international des conférences (CIC) Abdellatif Rahal, la cérémonie de remise des prix aux lauréats. Cette cérémonie était présidée par M. Yacine Hamadi, ministre du tourisme et de l’artisanat en présence de plusieurs membres du gouvernement. Le prix du meilleur guide touristique de l’année a été attribué à la maison d’édition «Al Bayazin», le DG du World Trade Center d’Alger, Ahmed Tibaoui « a souligné l’importance d’honorer les lauréats ayant excellé dans le domaine du tourisme, insistant également sur la valorisation...

Continue Reading →

Sticky

ORIGINE DU NOM DE BÉJAÏA

illustration Béjaïa

Béjaïa, celle qui était connue sous l’empire romain avec l’appellation de Civitas Salditana, possédait tout naturellement un nom berbère qui a subi autant de déclinaisons que d’occupants. Elle aura été, tantôt arabisée, tantôt latinisée, s’adaptant aux alphabets des uns et des autres. La toponymie actuelle de Béjaïa viendrait donc du berbère Tabgayet – où l’on reconnaît le « t » marquant le féminin mais dont l’usage s’est effacé avec le temps. Il viendrait du mot:« tabegga » qui veut dire « ronces ». Cette racine berbère se retrouve également dans d’autres villes du Maghreb, à l’instar de Dougga (Thugga) et...

Continue Reading →

Sticky

L’origine du nom donné par les Français à El-Djazaïr- guide d’Alger

“Argel” pour les espagnols, “Algieri” pour les italiens, “Algiers” pour les anglais et les hollandais, “Algier” pour les allemands, telles sont les transcriptions d’El-Djazaïr dans les langues des peuples d’Europe qui ont eu des relations anciennes avec la capitale algérienne. Alger Le nom français, à savoir «Alger», tire son origine des premières transcriptions de “El-Djazaïr” par les navigateurs catalans, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. Les plus anciens documents cartographiques connus sur lesquels figure une transcription européenne d'«El-Djazaïr» sont : un portulan du XIIIe siècle, conservé à Gênes et une carte pisane de la Bibliothèque Nationale de Paris...

Continue Reading →

Sticky

Le trésor de la Casbah d’Alger

Alger archives Al bayazin éditions

  le 5 Juillet 1830, pillage du Trésor d’Alger au coeur de la Casbah d'Alger. Histoire de la Casbah d'Alger. Parmi les plus gros hold-up de l'histoire, on a souvent cité l’affaire du train postal, Glasgow-Londres, en Août 1963, ou plus récemment, le cambriolage d’au moins 52 millions d'euros  à la banque centrale de Fortaleza, au Brésil… mais, jamais l’on a assimilé le pillage du Trésor d’Alger, le 5 Juillet 1830, à un détournement en bonne et due forme. Et pourtant, tout a commencé par un sombre scenario, fomenté par l’Etat Français de l’époque, qui consistait à faire main basse...

Continue Reading →

Pourquoi les Algériens célèbrent Yennayer ?

Yennayer, le Nouvel An berbère, est une célébration importante dans la culture algérienne. Observé le 12 janvier selon le calendrier grégorien, Yennayer marque le début de l’année agraire traditionnelle. Cet événement illustre l’attachement profond des Algériens à leurs racines culturelles. 

Une origine historique et culturelle :

Pour commencer, les racines de Yennayer remontent à des milliers d’années. Selon la tradition, il célèbre l’accession au trône du pharaon berbère Chachnaq en Égypte. Cet événement symbolise une époque de grandeur pour les peuples berbères. Toutefois, Yenayer est aussi lié aux cycles naturels et agricoles. 

Avec le temps, Yennayer est devenu un symbole de l’identité berbère. En 2018, l’Algérie a officiellement reconnu le Nouvel An berbère comme un jour férié national. 

 

Les traditions associées à Yennayer :

Par la suite, la célébration de Yennayer varie selon les régions, mais elle est toujours marquée par des pratiques symboliques. Parmi les traditions les plus courantes : 

  1. Le repas familial : Un grand banquet est préparé pour marquer l’abondance et la prospérité. Des plats traditionnels tels que le couscous garnis de légumes et de viande sont souvent servis. 
  1. Les danses et chants traditionnels : Les festivités incluent souvent des danses et des chants amazighs, accompagnés d’instruments traditionnels comme le bendir. 
  1. La transmission culturelle : Les aînés racontent des histoires et des légendes aux jeunes pour renforcer le lien avec leurs racines. 

Une fête porteuse d’identité et de solidarité :

De plus, Yennayer est plus qu’une simple célébration festive. C’est une occasion de renforcer les liens communautaires et familiaux et de transmettre un héritage culturel. Ainsi, en reconnaissant Yenayer comme jour férié, l’Algérie célèbre la richesse de sa mosaïque culturelle.

Chaque année, Yennayer invite les Algériens à se souvenir de leurs racines, à honorer leur patrimoine et à célébrer la diversité qui fait la richesse de leur pays. 

 

https://www.elmoudjahid.dz/fr/actualite/celebration-de-yennayer-2975-tizi-ouzou-dans-l-union-de-l-algerie-triomphante-228895

https://albayazin.com/nos-collections/

Qu’est ce qui rend le sud algérien unique ? 

Le sud de l’Algérie est une région qui suscite fascination et admiration. Cette partie du pays se distingue par son patrimoine naturel, culturel et historique exceptionnel.  Voici un aperçu des éléments qui rendent le sud algérien unique et l’endroit idéal pour vos prochaines vacances. 

Des paysages à couper le souffle :

Tout d’abord, Le sud-algérien est avant tout célèbre pour ses paysages spectaculaires. Du Hoggar à l’Assekrem. Ces formations rocheuses impressionnantes offrent des panoramas inoubliables, surtout lors des couchers de soleil. De plus, le désert, avec ses dunes dorées et son silence envoûtant, est une source de sérénité et de contemplation.  

Une culture riche et diversifiée :

Ensuite, la diversité culturelle est un autre atout majeur du sud-algérien. Les habitants, principalement des Touaregs et d’autres ethnies sahariennes, ont préservé leurs traditions ancestrales. Leur artisanat, notamment les bijoux en argent, les tissus teintés à l’indigo et les poteries, reflète un savoir-faire unique. D’ailleurs, la musique et la poésie sahariennes, telles que les chants touaregs accompagnés de l’imzad (instrument à corde traditionnel), transmettent des histoires et des émotions profondes.  

Une hospitalité chaleureuse :

Sud algérienEnfin, l’hospitalité des habitants du sud est l’un des aspects les plus marquants de cette région. Les visiteurs sont accueillis avec générosité et respect, souvent invités à partager un repas traditionnel comme le taguella (pain cuit sous le sable) ou le thé saharien, préparé avec une maîtrise et une patience admirable. 

 

Pour conclure, Découvrir le sud algérien, c’est voyager dans un monde à part, où le temps semble s’arrêter pour laisser place à la contemplation et à l’émerveillement. Et vous, vous partez où pour vos prochaines vaccances ?

(suite…)

Massinissa

Qui est Massinissa ? 

Massinissa

Né en 238 av. J.-C. et mort en janvier 148 av. J.-C., Massinissa est un des plus populaires rois numides berbères. Fils du roi Gaïa et petit-fils de Zelalsan, Massinissa est l’auteur de l’unification du royaume de Numidie et son premier roi. 

 

 

Mais, qui est Massinissa ?

Tout commence durant la deuxième guerre punique, Rome cherche des alliés en Afrique du Nord. Simultanément, le roi des Massæsyles en Numidie occidentale, Syphax, revendique les territoires de la Numidie orientale, dirigée par le roi des Massyles, Gaïa. Par la suite, Syphax se tourne contre Carthage qui prend le parti de Gaïa en échange de cinq mille cavaliers numides. Ainsi, ces derniers furent placés sous le commandement de Massinissa alors qu’il n’était âgé que de vingt-cinq ans. 

En conséquence, Massinissa devient populaire après sa victoire contre Syphax. Ensuite, il remporte une campagne de guérilla contre les Romains en Ibérie. Toutefois, après la mort de Gaïa, ce fut son frère, Oezalcès, qui lui succède. Quand Oezalcès meurt, Capussa monte sur le trône. Il est immédiatement contesté par Meztul, son cousin, qui obtient des armes de Syphax et l’attaque. Victorieux, Meztul s’empare du pouvoir pour ensuite couronner Lacumazès, alors que le trône revenait à Massinissa. 

Quand Massinissa apprend ces événements, il décide de quitter Gadès pour la Maurétanie. Aprés avoir reçu l’aide de Baga, roi des Maures, il attaque ses adversaires. Vaincu, Lacumazès prend la fuite vers Cirta.  

Certes, cette victoire rend Massinissa encore plus populaire. Plus tard, après de glorieuses batailles, il devint célèbre dans tous les pays de la Méditerranée. D’ailleurs, l’île de Délos en Grèce lui éleva trois statues. 

Vers la fin de sa vie, il projeta de s’emparer de Carthage pour en faire sa capitale. Il provoque les Carthaginois qui prennent leurs armes. Après de légendaires combats, Carthage fut livrée aux flammes. Mais, Massinissa meurt sans voir la chute de la ville convoitée. Comme preuve de leur adoration, ses sujets lui dressèrent un mausolée, non loin de Cirta (l’actuelle Constantine) et un temple à Thougga (l’actuelle Dougga, en Tunisie). 

https://www.thecasbahpost.com/massinissa-le-premier-roi-de-la-numidie-unifiee/

https://albayazin.com/nos-collections-old/

Les 3 films algériens les plus populaires : 

Le cinéma algérien raconte l’histoire du pays durant divers époques et en différentes langues (arabe dialectale, kabyle, français). Voici la liste des 3 films algériens les plus populaires. 

La Bataille d’Alger (1966) : 

Pour commencer, Ce grand film italo-algérien fut réalisé par Gillo Pontecorvo. L’histoire se déroule en Algérie entre 1954 et 1957. Elle reprend la bataille des algériens face à l’armée française coloniale et leur lutte pour l’indépendance. Toutefois, le film se concentre principalement sur l’histoire d’Ali la Pointe mis en scène par Brahim Hadjiadj. Par ailleurs, ce film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d’or à la Mostra de Venise 1966.  

Rachida (2003) :  

En second lieu, Rachida est un film algéro-français réalisé par Yamina Bachir-Chouikh. Nous suivons la vie d’une jeune institutrice d’Alger pendant la décennie noire. Rachida enseigne dans un quartier populaire d’Alger. Un matin, elle est attaquée par un groupe de terroristes qui lui ordonnent de déposer une bombe dans l’école où elle travaille…  

Les Vacances de l’inspecteur Tahar (1972) : 

Enfin, les Vacances de l’inspecteur Tahar est un film algérien réalisé par Moussa Haddad. Il reprend une des aventures du fameux inspecteur Tahar. Accompagné de son apprenti, ils partent passer leurs vacances à Tunis. Mais, durant leur chemin, débute une nouvelle enquête… 

 

 

 

 

 https://albayazin.com/

https://www.algerie360.com/les-10-meilleurs-films-algeriens-selon-imdb-un-heritage-cinematographique-incontournable/

Connaissez-vous les 3 auteurs algériens les plus connus ? 

De nombreux écrivains talentueux ont raconté l’histoire de l’Algérie, de la guerre d’indépendance, de l’identité algérienne et de l’Algérie actuelle. Voici les 3 auteurs algériens les plus connus. 

Kateb Yacine : 

Né en 1929 à Constantine et mort le 28 octobre 1989 à Grenoble, Kateb Yacine est certainement un des auteurs algériens les plus connus. Pour commencer, Il était un journaliste et un metteur en scène de théâtre qui a écrit des romans, poèmes, pièces de théâtre et des essais. À l’âge de 15 ans, il participe aux soulèvements populaires du Constantinois pour l’indépendance. Arrêté à Sétif, il fut incarcéré. Un peu plus tard, sa mère sombra dans la folie. Cet évènement marqua la vie et l’écriture de Kateb Yacine à tout jamais. Par la suite, il devient le fondateur de la littérature algérienne moderne. 

Mohammed Dib : 

Ensuite, nous citons Mohammed Dib. Auteur de romans, de nouvelles, de poésie, de théâtre et de contes pour enfants, Dib est l’un des plus grands auteurs algériens. En effet, il raconte l’histoire du peuple algérien colonisé pour affirmer son unique identité nationale. Il fait son entrée dans l’écriture littéraire avec sa fameuse trilogie publiée avant et pendant la Guerre de libération :  « La grande maison », « L’incendie » et « Le métier à tisser ». Disparu en 2003, Mohamed Dib nous a offert un héritage littéraire fascinant considéré comme l’une des productions littéraires algériennes les plus importantes. 

Assia Djebar : 

Enfin, de son nom de plume Fatima-Zohra Imalhayène, Assia Djebar est une figure marquante de la culture algérienne. Née le 30 juin 1936 à Tipaza et morte à Paris, Assia Djebar est l’auteure de nombreux romans, nouvelles, poésies et essais. Elle écrit également pour le théâtre et réalise plusieurs films. De plus, elle est l’une des auteurs les plus connus du Maghreb. En 2005, elle est élue à l’Académie française, devenant la première écrivaine nord-africaine à y être reçue.  

Cette courte liste ne représente qu’un nombre des talentueux auteurs algériens et leur influence dans la littérature et le quotidien algérien. 

https://lepetitjournal.com/alger/racontez-moi-lalgerie-20-oeuvres-20-auteurs-algeriens-298252

https://albayazin.com/shop/

Que signifient les signes des fameux tapis de Ghardaïa ?

         Saviez vous que le fameux M’zab, sur lequel beaucoup d’entre nous ont joué dessus autant qu’enfant, ont offert comme cadeau ou ont utilisé pour ajouter une touche de décor typiquement algérienne au salon, cache d’innombrables histoires ? En effet, les signes du tapis de Ghardaïa trouvés sur nos tapis racontent l’histoire de leurs tisserands. 

       D’abord, commençons avec le signe le plus populaire : le coffre de la nouvelle mariée. Ce dernier est souvent accompagné de tout ce dont elle peut avoir besoin pour son mariage. Ces symboles deviennent ainsi des messages codés qui transmettent la vie quotidienne des tisserands. De même, ces formes, qui datent de plusieurs millénaires, racontent la vie sociale et culturelle de leurs créateurs. Nous trouvons ainsi : le lit de la nouvelle mariée, son long collier, son chal et son crochet sur lequel elle accroche son bernous blanc traditionnel. Les 10 traits représentent les bijoux de la mariée. Ceux qui sont en noir viennent toujours en 5 car ils representent les 5 Ksours de ghardaia.  

 

        Ensuite, nous trouvons aussi sur nos tapis les outils utilisés pour le créer, le découper ou tisser sa laine. C’est ainsi que les tisserands souhaitent transmettre leur savoir faire pour les prochaines générations afin que leur art, qui leur fut également appris par leurs ancêtres, ne soit jamais oublié.

          Pour finir, nous devons aussi citer les signes du tapis de Ghardaïa qui représentent des animaux. C’est les animaux que nous trouvons très souvent dans les régions kabyles : les petits oiseaux fredonnant leurs chants, les dangereux serpents se faufilant dans les prés et les araignées. 

 

 

          Aujourd’hui, le tapis du M’zab voit une nouvelle​​ ère. Le marché propose des nouveaux tapis modernes qui restent attachés à leur prédécesseur, transmettant toujours les mêmes messages. 

https://albayazin.com/nos-collections/

https://lecourrier-dalgerie.com/ghardaia-le-tapis-traditionnel-fortement-handicape-par-la-mevente/

Les 3 légendes algériennes les plus passionnantes

       Ces trois anciennes légendes algériennes semblent si réelles qu’elles font froid dans le dos. D’ailleurs, plusieurs croyaient durement en l’authenticité de ces faits. Aujourd’hui, c’est à vous de trancher entre mythe et réalité.  

Le bâton magique de Sidi Ouali Dada :  

       Un des monarques européens les plus puissants du XVIe siècle décida d’attaquer Alger avec une flotte énorme de plus de 250 navires. Devant cet immense danger, le peuple algérien désespéra. Un homme nommé Sidi Ouali Dada redonna espoir aux habitants. Sans cesse, il répétait : « Alger ne doit pas capituler ». Il semblait saisi d’une force divine quand il se dirigea vers la mer.

       Ensuite, il continua d’avancer jusqu’à ce que l’eau dépassa la hauteur de ses jambes. Avec son bâton, il frappa la mer et murmura des phrases que nul ne put entendre. Comme pris par un sort, la mer se déchaîna. Une tempête spectaculaire rejeta la flotte espagnole. Cet événement marqua le nom de Sidi Ouali Dada dans l’Histoire. Il repose aujourd’hui près de Sidi Abderrahmane At-thaâlibi et sa tombe est souvent visitée. 

La légende de Hammam Meskhoutine : 

      Deuxièmement, nous citons la légende de Hammam Meskhoutine, l’une des plus fameuses légendes algériennes. Dans la région de Guelma, se trouve le Hammam Meskhoutine ou encore le hammam des maudits qui prit le nom de sa légende. Cette histoire est basée sur la forme étrange des cônes rocheux, s’élevant à la hauteur des Hommes.

        Ainsi, la légende raconte qu’un cavalier héroïque se sentait supérieur à tous les membres de sa tribu. Quand il décida de se marier, il ne voulut prendre que sa sœur, la plus belle femme de la région. Cette union scandalisa la tribu. Ignorant les avertissements des sages, le cavalier choisit un cadi et prépara une cérémonie dans la plus belle colline. Cependant, plusieurs personnes refusèrent de participer au mariage.

        Plus tard, quand ils visitèrent la colline, la scène qui les attendait était effrayante. Les mariés qui s’admiraient, les invités qui discutaient et le cadi qui tentait vainement de s’échapper furent tous pétrifiés. Leurs statues de pierre restent ainsi immobiles jusqu’à ce jour. 

La légende de Khedaoudj El Amia et le miroir enchanteur :

      En dernier lieu, nous citons l’incontournable légende de Khedaoudj El Amia. On raconte que la fille cadette de Hassan Khaznadji, le trésorier du Dey Mohamed Ben Othman, était dotée d’une beauté éblouissante. La princesse passait des heures à s’admirer face à son miroir en changeant de tenue ou de maquillage. Mais encore, elle s’assurait qu’aucun petit détail néfaste n’altère son apparence. Enfin, cette constante contemplation était si excessive qu’elle lui fit perdre la vue.

         Pour aider sa fille à surmonter cet handicap et lui faciliter sa vie quotidienne, son père lui offrit un palais. Cette splendide demeure abrite aujourd’hui le musée national des arts et traditions populaires où les visiteurs se remémorent l’histoire de la belle Khdaoudj El Amia. Ainsi, cette légende est vivement ancrée dans la culture algérienne. D’ailleurs, lorsqu’une jeune fille s’attarde à se pomponner, on l’avertit toujours en lui rappelant la tragédie de la princesse et son miroir enchanteur. 

       Finalement, qu’en pensez vous ? Mythe ou réalité ?

https://guelma.mta.gov.dz/fr/zone-de-hammam-debagh/

https://albayazin.com/shop/

5 chanteurs qui ont marqué l’histoire de la musique algérienne

Connaissez-vous les chanteurs qui ont laissé une marque indéniable dans l’Histoire de la musique algérienne ?

Warda Ftouki :

Tout D’abord, nous citons Warda Ftouki. Surnomķmée Warda El-Djazaïria ou encore la rose algérienne, Warda Ftouki est connue pour ses chants patriotiques. Sa musique célèbre le combat et l’indépendance de l’Algérie. Un de ses travaux les plus marquants fut mazal wakfin, un vidéo-clip tourné avant sa mort dans lequel elle honore le cinquantenaire de l’indépendance algérienne.

 

 

 

 

 

 

Dahmane El Harrachi

En deuxième lieu, parlons de ce pionnier de la musique chaâbi algérienne.Dahmane El Harrachi a écrit plus de 150 chansons, sa plus célèbre étant Ya Rayah. Dahmane El Harrachi a joué un grand rôle dans la popularisation de ce genre musical en Algérie et dans le monde entier, laissant derrière lui un héritage musical inoubliable dans l’Histoire de la musique algérienne. 

 

 

Idir : 

Ensuite, ce grand chanteur kabyle utilise ses talents pour promouvoir la culture berbère et défendre les droits de l’Homme. Sa musique contient souvent des métaphores sur l’identité culturelle, la paix et l’exil. Parmi ses chansons, A Vava Inouva est considéré comme le morceau le plus populaire de la musique algérienne. Jusqu’à ce jour, elle inspire des chanteurs des quatre coins du monde. 

 

Cheb Hasni

Hasni est l’un des plus grands chanteurs de raï. Ses chansons d’amour et de peine ont touché son public. Sa carrière florissante prit fin à l’âge de 26 ans lorsqu’il fut assassiné. Toutefois, sa musique influence encore les artistes d’aujourd’hui. 

 

 

 

El Hadj M’hamed El Anka :

Enfin, nous mentionons le grand M’hamed El Anka. De son vrai nom Mohamed Idir Aït Ouarab, El Anka est le précurseur et le chef de fil du chaâbi algérien. Il grandit dans une famille modeste et dû quitter l’école pour subvenir à leurs besoins. C’est à l’âge de 13 ans que sa carrière débuta quand il retint l’attention de Mustapha Nador. Doté de talents uniques, il devint un des plus grand chanteurs de la musique algérienne. Il était aussi enseignant du chaâbi. Ses élèves poursuivront plus tard l’évolution de cette musique. 

 

 

 

Ces génies de la musique sont encore commémorés pour leur rôle dans l’évolution de l’art musical algérien.

https://algerianembassy.gov.om/musique%20en%20Algerie.html

https://albayazin.com/nos-collections/

Les 7 tableaux les plus connus du Musée des Beaux-Arts : 

 

Lors de votre prochaine visite, ne manquez pas les tableaux les plus connus du Musée des Beaux-Arts, l’un des plus grands musées d’Afrique.

Baya Femme au Palmier :

Tout d’abord, commençons notre liste des tableaux les plus connus du Musée des Beaux-Arts avec l’oeuvre de Baya. De son vrai nom Fatma Haddad, Baya est l’artiste algérienne la plus singulière. Dès son jeune âge, elle démontre un génie incroyable et unique dans l’art, attirant l’attention de plusieurs. Elle fut donc propulsée dans le monde de la peinture à l’âge de 16 ans. Un de ses plus célèbres travaux, Femme au Palmier, est exposé au musée des beaux-arts. 

Mohamed Racim Lendemain de Mariage : 

En deuxième lieux, nous avons les tableaux de Mohamed Racim, un trésor patrimonial algérien dont le succès s’est propagé dans les pays arabes. Il est surtout connu pour ses miniatures. Il a utilisé son génie pour présenter la société algérienne. Ses travaux sont si populaires que le musée lui dédia une salle. Lendemain de Mariage représente la tradition et les rites algériens durant les fêtes conjugales. 

M’hamed Issiakhem Les Aveugles

Troisièmemenr, citons un des artistes les plus connus de l’histoire de l’art algérien, M’hamed Issiakhem. Il a également une salle dédiée dans le musée. Ses œuvres représentent l’art moderne en Algérie. Les Aveugles est un de ses tableaux les plus populaires. 

Bachir Yellès Buste de Femme :

Ensuite, Peintre algérien originaire de Tlemcen, Bachil Yellés est une figure emblématique de l’art algérien contemporain. Il a aussi été le directeur de l’École supérieure des Beaux-Arts d’Alger. Buste de femme fut réalisé en 1969. 

Claude Monet Rochers de Belle-Ile :

Par la suite, nous ne pouvons pas parler des tableaux les plus connus du Musée des Beaux-Arts sans mentionner Claude Monet, un peintre français, fondateur de la peinture impressionniste. En explorant une île bretonne, il fut frappé par la vibration atmosphérique du lieu qui le laissait impuissant face à cette nature palpitante. Pour exprimer ce sentiment, il se tourne vers ses pinceaux. Cette peinture est différente de ses autres œuvres, étant plus appropriée à la palpitation de cette île grandiose. 

 

Henri Matisse Le Jardin de Renoir à Cagnes : 

Considéré comme le chef de fil du fauvisme, les travaux de Henri Matisse eurent une importante influence au XXème siècle. Ses tableaux sont connus pour leur représentation de la région méditerranéenne calme et envoûtante. Le jardin de Renoir à Cagnes représente cette beauté mais aussi la tendre amitié entre Matisse et Renoir. Matisse immortalisa ce lien dans son tableau en brossant l’image du jardin de Renoir situé à Cagnes, dans le sud de la France. Après la mort de son ami, Matisse revenait visiter ce jardin qui devint l’inspiration d’un grand nombre de ses travaux.  

Eugène Delacroix Le Giaour Traversant le Gué :

Enfin, Delacroix est un des plus grands représentants du romantisme français. Le Giaour Traversant le Gué raconte le conflit entre le riche Hassan et le Giaour vénitien amoureux d’une de ses esclaves. Il s’inspirera de ces fameux personnages pour créer d’autres travaux.

Hormis ces tableaux, le musée expose également de nombreuses peintures et statues qui meritent largement le détour.

https://alger.mta.gov.dz/fr/musee-national-des-beaux-arts-dalger/

https://albayazin.com/nos-collections/