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Regards entrecroisés sur Alger, cité vivante.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux  éditions  Al-Bayazin,  ce  sont  le caricaturiste  Hichem  Baba  Ahmed, alias Le Hic, le consultant et photographe Ahmed Aït Issad, l’animatrice de radio Amel Feddi et le jeune guide Yacine Boushaki qui ont livré leurs regards “entrecroisés” sur Alger.

La 5e Nuit des idées, événement culturel annuel organisé par l’Institut français dans plus de quatre-vingt-dix pays dont l’Algérie, s’est tenue simultanément avant-hier soir à Blida, à Alger, à Annaba et à Constantine. Vingt lieux et vingt partenaires ont ainsi ouvert leurs portes à des intervenants de tous bords, écrivains, plasticiens,  cinéastes,  musiciens  et  chercheurs, pour débattre, de 17h à 2h du matin, autour du thème “Être vivant”.

Parce  que  la  place  de l’homme est aussi liée à la planète,  le  thème  de  cette  année  questionne également sur les “équilibres écologiques et de la relation de l’homme au monde”. Aux éditions El-Bayazin, ce sont le caricaturiste Hichem Baba Ahmed, alias Le Hic, le consultant et photographe Ahmed Aït Issad, l’animatrice de radio Amel Feddi et le jeune guide Yacine Boushaki qui ont livré leurs regards “entrecroisés” sur la capitale algéroise.

Qu’elle soit “Vue  d’en  bas”, à travers  les  hommes et  les  femmes  qui  lui donnent  toute  son âme, sa musique, sa jeunesse, aussi créative que rebelle, son urbanité, et même l’image parfois trop glorifiante qu’on peut lui prêter, la capitale a été, pour ainsi dire, explorée, disséquée par des points de vue diamétralement opposés.


Pour  Amel  Feddi,  animatrice à  la Chaîne III, dont  la  carrière  a  débuté  à  la  rubrique  sportive, c’est au contact de musiciens de toute l’Algérie qu’elle rencontre dans le cadre de son émission “Diwane”, lancée en 2007, qu’elle découvre des trésors cachés d’oralité.

Transmis de génération en génération,  notre  patrimoine  oral  se  réinvente sous  de  nouvelles formes, grâce à une jeunesse qui a su en faire un moyen de contestation. “Je prends l’exemple de Ouled El-Bahdja et la Casa d’El Mouradia”, a expliqué Amel Feddi. “L’oralité est là finalement, les jeunes aujourd’hui, quand ils s’apprêtent à écrire des chansons, puisent dans cette culture populaire qui deviendra elle aussi une tradition orale.”

Et de poursuivre : “Alger est une ville qui foisonne ; depuis quelques mois, elle voit ses artistes crier via et grâce au Hirak, des jeunes viennent chanter, partager et proposer des idées pour le futur.” Le consultant et photographe Ahmed Aït Issad et Le Hic ont, pour leur part, livré des points de vue opposés sur la capitale.

De par son travail sur le terrain, intitulé “L’Algérie vue d’en bas”, Aït Issad veut démystifier l’image d’Alger qui reste “joyeuse, multiculturelle et authentiquement moderne”. Ses artistes de rue, par exemple Moh Vita et tant d’autres, sont l’âme même de la ville.

Le Hic, en revanche, a estimé que l’amour qu’il porte à Alger “est forcé”. “J’essaye de lui trouver du charme, mais je ne trouve pas du tout qu’elle est vivante. Si je me mets dans la peau du caricaturiste que je suis pour parler d’elle, je dirai qu’on nous reproche, nous qui travaillons dans les médias en général, de parler uniquement d’Alger. Donc, on a toujours ce réflexe d’essayer de se détacher d’Alger.”

Et au caricaturiste de “démystifier” l’image qu’on a d’Alger, de sa baie, de sa Casbah, car, dit-il, “Alger ne se limite pas à La Casbah, c’est aussi l’intérieur et des villes comme Dely Ibrahim, El-Harrach, Chéraga, etc.”.  Et même si elle est autant représentée dans ses caricatures, c’est “afin de situer le lieu, à travers quelques iconographies d’Alger, mais tout cela reste caricatural”.

Source : Yasmine Azzouz  « Quotidien Liberté » 

 

Yasser Ameur, un incontournable du Pop’s Art

Coup de cœur pour un Pop ‘Artiste ! 

Yasser Ameur ! 30 ans, un artiste pas comme les autres. Pas vraiment ou pas du tout. Un inclassable et ce qui peut être très rare, chez nous, de nos jours. Oui, oui cela existe et nous, nous en sommes ravis. Qu’on aime son travail ou pas ou peut-être … que l’on trouve que c’est horrible ! Monstrueux ! Affreux ! Yasser Ameur refuse que l’on taise son ressenti comme son ressentiment. Dans sa réflexion, souvent née, dans des cafés populaires, de sa ville et de partout ou il s’attable le temps d’un dessin ou d’une création,…

il s’écrit «  Pourquoi donc le taire ? »

Pour lui, il n’est pas question de pessimisme mais de réalisme. Un réalisme cinglant et très profond que l’on retrouve dans ses œuvres. C’est probablement dans ces cafés, où dans l’imaginaire populaire qu’est né l’homme jaune. Comme un sourire jaune, pale, sans saveurs ou peut-être d’amertume ou quelque chose comme ca. Qui sait au fond, ce qu’un artiste porte vraiment en lui, dans son cœur et dans ce qui fait de lui. Au final, nous nous faisons une once d’idée avec notre perception qui jaillit du regard que l’on jette sur les œuvres des artistes. Une simple impression personnelle et rarement une conviction.

De Lyrica (drogue illicite) à ceux qui se noient par désespoir au fonds de la méditerranée en passant par le sexe et les tabous, de la politique et d’une actualité glaçante, frissonnante, sonnante, … Yasser Ameur l’exprime avec art. Et pas n’importe lequel : le Pop’art vu par lui, à partir de Mostaganem, la où il vit. Il est le fils du célèbre aquarelliste Hachemi Ameur.

Une passion, un don … par héritage 

A croire que Yasser a reçu sa passion, son don, par héritage, par les liens du sang. C’est de famille oui, sauf que chez les Ameur, chacun son art, chacun développe une alchimie intime avec ce qu’il perçoit. Ce qu’il touche. Le résultat est édifiant. Surprenant. Peu ou pas assez de mots pour dire vraiment ce que Yasser, nous inspire vraiment.

Du dégoût, pour certains mais il y a de quoi puisque bien souvent dans ses œuvres nous sommes confrontés aux miroirs de nos faiblesses, de nos trahisons, à la lâcheté de nos non-actions face à l’insupportable.

De Mostaganem, le monde lui ouvre les bras !

Inspirantes, sont ces créations qui nous obligent quoi qu’il arrive à se remettre en question, à revoir nos limites, celles de la bienséance et de ce qui au final est ou pas acceptable.

En tous cas, s’il n’est pas encore connu comme il le faudrait en Algérie , Yasser Ameur est reconnu pour son talent un peu partout dans le monde, là ou ses œuvres s’exposent et s’admirent pour le plus grand plaisir de l’artiste.

 

 

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L’origine du nom donné par les Français à El-Djazaïr- guide d’Alger

“Argel” pour les espagnols, “Algieri” pour les italiens, “Algiers” pour les anglais et les hollandais, “Algier” pour les allemands, telles sont les transcriptions d’El-Djazaïr dans les langues des peuples d’Europe qui ont eu des relations anciennes avec la capitale algérienne. Alger Le nom français, à savoir «Alger», tire son origine des premières transcriptions de “El-Djazaïr” par les navigateurs catalans, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. Les plus anciens documents cartographiques connus sur lesquels figure une transcription européenne d'«El-Djazaïr» sont : un portulan du XIIIe siècle, conservé à Gênes et une carte pisane de la Bibliothèque Nationale de Paris...

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Le trésor de la Casbah d’Alger

Alger archives Al bayazin éditions

  le 5 Juillet 1830, pillage du Trésor d’Alger au coeur de la Casbah d'Alger. Histoire de la Casbah d'Alger. Parmi les plus gros hold-up de l'histoire, on a souvent cité l’affaire du train postal, Glasgow-Londres, en Août 1963, ou plus récemment, le cambriolage d’au moins 52 millions d'euros  à la banque centrale de Fortaleza, au Brésil… mais, jamais l’on a assimilé le pillage du Trésor d’Alger, le 5 Juillet 1830, à un détournement en bonne et due forme. Et pourtant, tout a commencé par un sombre scenario, fomenté par l’Etat Français de l’époque, qui consistait à faire main basse...

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Albayazin lance le concours national : « A vos manuscrits »

A l'occasion de la 24é édition du Salon International du Livre d'Alger (SILA)- SAFEX – El Mohamedia La maison d'édition Al Bayazin lance la 1ére édition du concours national "A vos manuscrits" Envoyez-nous votre manuscrit ! Date limite d'envoi/dépôt : le 09 novembre 2019 Depuis plus de dix ans, la maison d'édition Al Bayazin s'est spécialisée entre autre dans la promotion du patrimoine national et du pourtour méditerranéen. Son ambition : la publication de guides et d’ouvrages de vulgarisation portant sur le patrimoine matériel et immatériel de l’Algérie. Auteur.e, débutant.e ou confirmé.e, la maison d'édition Al Bayazin, vous invite à participer...

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DAR ABDELTIF, Alger

Dar Abdeltif Al bayazin éditions

DAR ABDELTIF EST LA SEULE DEMEURE, PARMI LES AUTRES DIAR EL FAHS, QUI A ÉTÉ RESTAURÉE ET MISE À LA DISPOSITION DES VISITEURS CURIEUX DE DÉCOUVRIR UNE ARCHITECTURE QUI TÉMOIGNE DU GÉNIE DES BÂTISSEURS DES XVIE ET XVIIIE SIÈCLES. Elle est confortablement installée ou nichée dans un djenan luxuriant : des végétaux de toutes espèces révèlent la présence permanente de l’eau : noria, bassins visibles ou enterrés et ruissellements discrets dont le chant se mêle aux gazouillis des oiseaux. Dar Abdeltif est, de par son histoire, une miraculée. Occupée par les soldats pour en faire un hôpital après 1830, elle...

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Le fort de Santa Cruz d’Oran- Algérie

« Le Fort de Santa Cruz ». Ça sonne ibérique, à juste mesure. Cet imposant  poste stratégique de défense a été édifié par les Espagnols au XVIème siècle, lors de leur conquête de la ville d’Oran, sur ordre du marquis Santa Cruz, alors, gouverneur d’Oran. Depuis, des siècles sont passés,  les Espagnols sont rentrés chez eux… mais, le Fort de Santa Cruz est toujours là, bien dressé sur le Mont Murdjajo (Aïdour), au-dessus d’El-Bahia. Défiant les vicissitudes du temps et narguant ses ‘’congénères’’ de la même génération relégués depuis longtemps déjà, à l’hospice  ‘’restauration archéologique’’, cet édifice séculaire est incontournable lorsqu’on visite Oran....

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Cervantès, captif à Alger

Avant d’être l’écrivain de Don Quichotte, devenu célèbre dans le monde entier, Miguel de Cervantès fut d’abord un soldat de sa majesté espagnole. Capturé avec son frère Rodriguo, le 26 septembre 1575 par les barbaresques commandés par le corsaire albanais Arnaute Mami, il fut gardé en captivité, au service de Dali Mami, un marin sous les ordres d’Arnaute. Après moult péripéties, son frère Rodriguo fut libéré contre une rançon. En 1577, prévenu de la venue prochaine d’une frégate armée, il s’évada en compagnie de 13 captifs et demeura caché dans une grotte située dans la propriété d’un algérien, le Caïd Hassan,...

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Palais des Raïs (Bastion 23)- Alger.

Bastion 23

L’histoire du Bastion 23 commence par la construction du Bordj Ez-Zoubia par ordre du Dey Ramdane Pacha, appelé par les Turcs « Topanet », à cause des pièces d’artillerie installées sur le bastion. Ce quartier que l’on appelle Quaâ Es-sour (le fond du rempart) ou Sabaâ T’baren (les sept tavernes) était devenu progressivement le prolongement naturel de la Casbah vers la mer. Ce qui laisse supposer qu’il devait exister dans ce quartier quelques tavernes, lieu de rencontre des marins de tousbords. Le site restauré est constitué de 4 palais et d’une dizaine de maisons de pêcheurs. Le palais 18 -...

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