Raïs Hamidou, chevaliers des mers roman aux éditions Albayazin.
CP : Raïs Hamidou, Chevalier des mers

Raïs Hamidou, chevaliers des mers roman aux éditions Albayazin.
Le Musée des Moudjahidines est un lieu de mémoire essentiel en Algérie. Chaque salle, chaque artefact et chaque témoignage qu’il renferme racontent une histoire poignante. Parmi elles, trois récits se dégagent particulièrement, illustrant différents aspects de cette épopée nationale.
Avant le déclenchement de la guerre d’indépendance en 1954, la lutte contre le colonialisme français était déjà ancrée dans l’histoire de l’Algérie. Le musée retrace les premières insurrections du XIXe siècle. Elles sont menées par des figures emblématiques comme l’Émir Abdelkader, El Mokrani ou encore Cheikh Bouamama. Ces résistances armées, bien que réprimées, ont jeté les bases de la conscience nationale et ont inspiré les générations futures.
La seconde grande histoire que raconte le musée est celle du courage et du sacrifice des moudjahidines pendant la guerre de libération nationale (1954-1962). A travers des expositions de documents, d’armes, de lettres et de témoignages, le visiteur plonge dans le quotidien des combattants du FLN et de l’ALN. Le musée met en lumière les batailles clés, la répression coloniale, ainsi que la souffrance du peuple algérien.
Enfin, le musée dépeint l’héritage de la révolution algérienne et les défis de l’Algérie indépendante. Il montre comment les idéaux de la guerre de libération ont guidé la construction du pays. L’indépendance a été le fruit d’une lutte acharnée. Le musée rappelle l’importance de préserver cette mémoire pour les générations futures.
Ainsi, le Musée des Moudjahidines est bien plus qu’un simple espace d’exposition. Il constitue un véritable livre d’histoire vivant, où chaque objet raconte un fragment de la longue et douloureuse marche vers la liberté. Pour chaque visiteur, c’est une plongée émotive et instructive au cœur de l’identité nationale algérienne.
L'Algérie possède une riche tradition culinaire. Certains de ses restaurants emblématiques ont traversé les décennies. Ils offrent aux générations successives des plats authentiques et un patrimoine culturel inestimable. Voici un aperçu de trois des restaurants algériens les plus anciens. : 1. Dar El Sultan : Pour commencer, situé au cœur de la Casbah d'Alger, Dar El Sultan est un établissement historique. Il a ouvert ses portes en 1838. Ancien hammam à l'époque de Mustapha Pacha, il a été transformé en restaurant par la famille Sekkouti. Ainsi, le cadre authentique et l'ambiance conviviale offrent une expérience typiquement algéroise. lepetitjournal.com 2. Le...
L’Algérie, pays situé au cœur du Maghreb en Afrique du Nord, possède une histoire riche et complexe qui s’étend sur plusieurs millénaires. Voici l’histoire de l’Algérie simplement résumé.
L’histoire de l’Algérie remonte à la préhistoire. Des traces d’occupation humaine, comme les peintures rupestres de Tassili n’Ajjer, témoignent de la présence de sociétés anciennes il y a plus de 10 000 ans. Les Berbères, premiers habitants connus, ont développé des cultures et des langues qui existent encore aujourd’hui.
L’Algérie a été influencée par plusieurs grandes civilisations de l’Antiquité. Les Phéniciens ont fondé des comptoirs commerciaux comme Hippo Regius (Annaba). Plus tard, l’empire romain a conquis la région, faisant de l’Algérie une partie de la province romaine de « Numidie ». La ville de Timgad en est un vestige emblématique.
Au VIIᵉme siècle, l’arrivée des Arabes a transformé le paysage culturel et religieux. L’islam s’est implanté durablement, fusionnant avec les traditions berbères. De grands royaumes musulmans comme les Zirides et les Almohades ont marqué cette période.
En 1516, les frères Barberousse, corsaires célèbres, ont placé l’Algérie sous la protection de l’Empire ottoman. Alger est devenue une base navale stratégique et un centre de commerce, tout en conservant une certaine autonomie locale.
En 1830, la France a envahi l’Algérie, marquant le début de 132 ans de colonisation. Cette période a été marquée par des révoltes sanglantes, une confiscation massive des terres et une oppression culturelle. Les Algériens ont lutté pour conserver leur identité.
Après des décennies de tension, la guerre d’indépendance a éclaté en 1954, dirigée par le Front de Libération Nationale (FLN). Ce conflit, qui a duré huit ans, a causé des pertes humaines immenses. L’Algérie a finalement obtenu son indépendance le 5 juillet 1962.
Depuis son indépendance, l’Algérie a traversé des périodes de prospérité grâce à ses ressources naturelles, mais aussi des crises politiques et économiques. La guerre civile des années 1990 a été une période difficile, mais le pays a progressivement retrouvé la stabilité.
Aujourd’hui, l’Algérie continue de jouer un rôle central en Afrique et dans le monde arabe, en restant fidèle à ses racines tout en s’ouvrant à la modernité.
https://albayazin.com/nos-collections/
https://www.mfa.gov.dz/fr/discover-algeria/history-of-algeria
Le cinéma algérien raconte l’histoire du pays durant divers époques et en différentes langues (arabe dialectale, kabyle, français). Voici la liste des 3 films algériens les plus populaires.
Pour commencer, Ce grand film italo-algérien fut réalisé par Gillo Pontecorvo. L’histoire se déroule en Algérie entre 1954 et 1957. Elle reprend la bataille des algériens face à l’armée française coloniale et leur lutte pour l’indépendance. Toutefois, le film se concentre principalement sur l’histoire d’Ali la Pointe mis en scène par Brahim Hadjiadj. Par ailleurs, ce film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d’or à la Mostra de Venise 1966.
En second lieu, Rachida est un film algéro-français réalisé par Yamina Bachir-Chouikh. Nous suivons la vie d’une jeune institutrice d’Alger pendant la décennie noire. Rachida enseigne dans un quartier populaire d’Alger. Un matin, elle est attaquée par un groupe de terroristes qui lui ordonnent de déposer une bombe dans l’école où elle travaille…
Enfin, les Vacances de l’inspecteur Tahar est un film algérien réalisé par Moussa Haddad. Il reprend une des aventures du fameux inspecteur Tahar. Accompagné de son apprenti, ils partent passer leurs vacances à Tunis. Mais, durant leur chemin, débute une nouvelle enquête…
De nombreux écrivains talentueux ont raconté l’histoire de l’Algérie, de la guerre d’indépendance, de l’identité algérienne et de l’Algérie actuelle. Voici les 3 auteurs algériens les plus connus.
Né en 1929 à Constantine et mort le 28 octobre 1989 à Grenoble, Kateb Yacine est certainement un des auteurs algériens les plus connus. Pour commencer, Il était un journaliste et un metteur en scène de théâtre qui a écrit des romans, poèmes, pièces de théâtre et des essais. À l’âge de 15 ans, il participe aux soulèvements populaires du Constantinois pour l’indépendance. Arrêté à Sétif, il fut incarcéré. Un peu plus tard, sa mère sombra dans la folie. Cet évènement marqua la vie et l’écriture de Kateb Yacine à tout jamais. Par la suite, il devient le fondateur de la littérature algérienne moderne.
Ensuite, nous citons Mohammed Dib. Auteur de romans, de nouvelles, de poésie, de théâtre et de contes pour enfants, Dib est l’un des plus grands auteurs algériens. En effet, il raconte l’histoire du peuple algérien colonisé pour affirmer son unique identité nationale. Il fait son entrée dans l’écriture littéraire avec sa fameuse trilogie publiée avant et pendant la Guerre de libération : « La grande maison », « L’incendie » et « Le métier à tisser ». Disparu en 2003, Mohamed Dib nous a offert un héritage littéraire fascinant considéré comme l’une des productions littéraires algériennes les plus importantes.
Enfin, de son nom de plume Fatima-Zohra Imalhayène, Assia Djebar est une figure marquante de la culture algérienne. Née le 30 juin 1936 à Tipaza et morte à Paris, Assia Djebar est l’auteure de nombreux romans, nouvelles, poésies et essais. Elle écrit également pour le théâtre et réalise plusieurs films. De plus, elle est l’une des auteurs les plus connus du Maghreb. En 2005, elle est élue à l’Académie française, devenant la première écrivaine nord-africaine à y être reçue.
Cette courte liste ne représente qu’un nombre des talentueux auteurs algériens et leur influence dans la littérature et le quotidien algérien.
https://lepetitjournal.com/alger/racontez-moi-lalgerie-20-oeuvres-20-auteurs-algeriens-298252
Connaissez-vous les chanteurs qui ont laissé une marque indéniable dans l’Histoire de la musique algérienne ?
Tout D’abord, nous citons Warda Ftouki. Surnomķmée Warda El-Djazaïria ou encore la rose algérienne, Warda Ftouki est connue pour ses chants patriotiques. Sa musique célèbre le combat et l’indépendance de l’Algérie. Un de ses travaux les plus marquants fut mazal wakfin, un vidéo-clip tourné avant sa mort dans lequel elle honore le cinquantenaire de l’indépendance algérienne.
En deuxième lieu, parlons de ce pionnier de la musique chaâbi algérienne.Dahmane El Harrachi a écrit plus de 150 chansons, sa plus célèbre étant Ya Rayah. Dahmane El Harrachi a joué un grand rôle dans la popularisation de ce genre musical en Algérie et dans le monde entier, laissant derrière lui un héritage musical inoubliable dans l’Histoire de la musique algérienne.
Ensuite, ce grand chanteur kabyle utilise ses talents pour promouvoir la culture berbère et défendre les droits de l’Homme. Sa musique contient souvent des métaphores sur l’identité culturelle, la paix et l’exil. Parmi ses chansons, A Vava Inouva est considéré comme le morceau le plus populaire de la musique algérienne. Jusqu’à ce jour, elle inspire des chanteurs des quatre coins du monde.
Hasni est l’un des plus grands chanteurs de raï. Ses chansons d’amour et de peine ont touché son public. Sa carrière florissante prit fin à l’âge de 26 ans lorsqu’il fut assassiné. Toutefois, sa musique influence encore les artistes d’aujourd’hui.
Enfin, nous mentionons le grand M’hamed El Anka. De son vrai nom Mohamed Idir Aït Ouarab, El Anka est le précurseur et le chef de fil du chaâbi algérien. Il grandit dans une famille modeste et dû quitter l’école pour subvenir à leurs besoins. C’est à l’âge de 13 ans que sa carrière débuta quand il retint l’attention de Mustapha Nador. Doté de talents uniques, il devint un des plus grand chanteurs de la musique algérienne. Il était aussi enseignant du chaâbi. Ses élèves poursuivront plus tard l’évolution de cette musique.
Ces génies de la musique sont encore commémorés pour leur rôle dans l’évolution de l’art musical algérien.
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Aux éditions Al-Bayazin, ce sont le caricaturiste Hichem Baba Ahmed, alias Le Hic, le consultant et photographe Ahmed Aït Issad, l’animatrice de radio Amel Feddi et le jeune guide Yacine Boushaki qui ont livré leurs regards “entrecroisés” sur Alger.
La 5e Nuit des idées, événement culturel annuel organisé par l’Institut français dans plus de quatre-vingt-dix pays dont l’Algérie, s’est tenue simultanément avant-hier soir à Blida, à Alger, à Annaba et à Constantine. Vingt lieux et vingt partenaires ont ainsi ouvert leurs portes à des intervenants de tous bords, écrivains, plasticiens, cinéastes, musiciens et chercheurs, pour débattre, de 17h à 2h du matin, autour du thème “Être vivant”.
Parce que la place de l’homme est aussi liée à la planète, le thème de cette année questionne également sur les “équilibres écologiques et de la relation de l’homme au monde”. Aux éditions El-Bayazin, ce sont le caricaturiste Hichem Baba Ahmed, alias Le Hic, le consultant et photographe Ahmed Aït Issad, l’animatrice de radio Amel Feddi et le jeune guide Yacine Boushaki qui ont livré leurs regards “entrecroisés” sur la capitale algéroise.
Qu’elle soit “Vue d’en bas”, à travers les hommes et les femmes qui lui donnent toute son âme, sa musique, sa jeunesse, aussi créative que rebelle, son urbanité, et même l’image parfois trop glorifiante qu’on peut lui prêter, la capitale a été, pour ainsi dire, explorée, disséquée par des points de vue diamétralement opposés.
Pour Amel Feddi, animatrice à la Chaîne III, dont la carrière a débuté à la rubrique sportive, c’est au contact de musiciens de toute l’Algérie qu’elle rencontre dans le cadre de son émission “Diwane”, lancée en 2007, qu’elle découvre des trésors cachés d’oralité.
Transmis de génération en génération, notre patrimoine oral se réinvente sous de nouvelles formes, grâce à une jeunesse qui a su en faire un moyen de contestation. “Je prends l’exemple de Ouled El-Bahdja et la Casa d’El Mouradia”, a expliqué Amel Feddi. “L’oralité est là finalement, les jeunes aujourd’hui, quand ils s’apprêtent à écrire des chansons, puisent dans cette culture populaire qui deviendra elle aussi une tradition orale.”
Et de poursuivre : “Alger est une ville qui foisonne ; depuis quelques mois, elle voit ses artistes crier via et grâce au Hirak, des jeunes viennent chanter, partager et proposer des idées pour le futur.” Le consultant et photographe Ahmed Aït Issad et Le Hic ont, pour leur part, livré des points de vue opposés sur la capitale.
De par son travail sur le terrain, intitulé “L’Algérie vue d’en bas”, Aït Issad veut démystifier l’image d’Alger qui reste “joyeuse, multiculturelle et authentiquement moderne”. Ses artistes de rue, par exemple Moh Vita et tant d’autres, sont l’âme même de la ville.
Le Hic, en revanche, a estimé que l’amour qu’il porte à Alger “est forcé”. “J’essaye de lui trouver du charme, mais je ne trouve pas du tout qu’elle est vivante. Si je me mets dans la peau du caricaturiste que je suis pour parler d’elle, je dirai qu’on nous reproche, nous qui travaillons dans les médias en général, de parler uniquement d’Alger. Donc, on a toujours ce réflexe d’essayer de se détacher d’Alger.”
Et au caricaturiste de “démystifier” l’image qu’on a d’Alger, de sa baie, de sa Casbah, car, dit-il, “Alger ne se limite pas à La Casbah, c’est aussi l’intérieur et des villes comme Dely Ibrahim, El-Harrach, Chéraga, etc.”. Et même si elle est autant représentée dans ses caricatures, c’est “afin de situer le lieu, à travers quelques iconographies d’Alger, mais tout cela reste caricatural”.
Source : Yasmine Azzouz « Quotidien Liberté »