Le cheval barbe symbole de la fierté des populations des Hautes plaines steppiques jouit d’une place privilégiée dans la vie affective du bedoin. Sa maniabilité en fait le cheval de fantasia par excellence. La fantasia est soumise à un ensemble de comportements codifiés. L’ambiance, engendrée par les cavalcades bruyantes des groupes, les coups de feu retentissants et l’odeur de la poudre crée une atmosphère particulère. Dans le centre et l’ouest du pays, on peut assister encore à des fantasias de groupes qui s’opèrent avec une dizaine de cavaliers. Ils galopent côte à côte et arrêtent leurs montures après leur salve...
La Cathédrale du sacré coeur- d’Alger.
En 1944, Monseigneur Leynaud, alors archevêque d’Alger, émit le vœu d’ériger une église singulière dans la capitale. Elle est située en plein centre-ville, vers le haut de la rue Didouche Mourad, sur le terrain même où les Dames du Sacré-Cœur avaient bâti un collège en 1842. La construction de l’église a commencé à partir de 1956. En décembre 1962, elle a été élevée au rang de cathédrale, puis, consacrée en 1966. Voulant écarter le luxe, c’est le béton armé qui a été choisi comme matériau pour construire l’église, utile pour réaliser son architecture singulière : on pourrait penser à une...
UN DÉTOUR CHEZ DES ARTISANS AU COEUR DE LA CASBAH D’ALGER.
DÉVALANT LE DÉDALE DE LA CITÉ DE SIDI ABDERRAHMANE ETTAÂLIBI, LE QUIDAM PEUT DÉNICHER DES OBJETS SOUVENIR CHEZ DES ARTISANS QUI TENTENT TANT BIEN QUE MAL, DE FAIRE DE LA RÉSISTANCE POUR MAINTENIR VIVANT UN TANT SOIT PEU CE PAN DU PATRIMOINE ARTISANAL
Exerçant son métier de dinandier depuis une trentaine d’années, l’artisan Boudjemaa Gasti, qui élit ses quartiers dans la haute-Casbah, continue de s’adonner avec passion à son exercice artisanal aux côtés de son bi- nôme Belaid dans la rue Katarougil (qata’ erdjel), sise au n°2.
Grâce à leur doigté, ils façonnent des feuilles de cuivre rouge-brun ou jaune, dissemblables et parfois gâtées par le temps pour en faire des objets servant aux usages de la vie courante, des accessoires de décoration non sans créer également des pièces finement exécutées au pro- fit de certains magasins spécialisés d’Alger ou tout simplement pour l’usage de particuliers.
Devant l’œil curieux de touristes, nos artisans évoluent dans leur petit atelier au rythme du son métronomique du maillet et du ciseau, étamant, nickelant avant de donner forme à la pièce qu’ils cisèlent au gré des motifs floraux.
Cela vaut aussi le détour chez l’ébéniste Khaled Mahiout qui tient ses quartiers en amont de la rue de la Casbah. Un atelier qui ne désemplit pas de visiteurs de pas- sage qui profitent d’une pause pour s’imprégner un tant soit peu des essences de copeaux de bois.
Plus bas, à la rue Docteur Ben Larbey, le promeneur rencontre un maitre maroquinier qui évolue tel un ermite dans son échoppe à l’atmosphère monacale, perpétuant un legs ancestral. Un artisan qui force à une halte, tant la main experte et le cœur généreux, noblesse de l’artisan Mostefa Boulaachab, sont mis prodigieusement dans la matière première : le cuir basane ou de vachette est taillé, façonné avant de donner naissance à une gamme d’objets : sac, cartable, sac de voyage, ceinture, etc., qu’il estampille aux motifs du terroir avec ce ton de branché, synonyme de goût du jour.
Le visiteur peut s’offrir des souvenirs dans la place square Port-Saïd (ex-Bresson), face au TNA, où des éventaires achalandés de produits artisanaux sont disposés en enfilade ou encore faire une virée à la Maison de l’artisanat située à Oued Ko- riche (coincée entre Triolet et cité Pérez) ; c’est l’occasion de découvrir ce bel édifice érigé dans un style mauresque, qui abrite la corporation d’une quinzaine d’artisans (travail du vitrail, céramique, poterie, broderie, bijouterie, …).
Source pocket guide d’Alger- édition 2019
Crédit photo : Chafia Loudjici
Blida, ville d’art et de traditions- guide albayazin
Par Tarek Chaouch Les Andalous de Grenade n’ont pas ramené de leur Espagne natale seulement les techniques agricoles et hydrauliques. Ils avaient également dans leur bagages leurs r’bab, ‘oud et tar. Ainsi, ils firent de l’arrière-pays algérois, de Blida, mais aussi de Koléa et Cherchell, des foyers, toujours vivants d’un art séculaire. Entre le plectre et les notes, la lettre et la couleur. Blida, ville des roses parfumées et des épines les plus acérées a su dialoguer avec ses voisines de l’est et de l’ouest. Blida, complice des plus belles collines et des plus belles crêtes montagneuses est souvent rude...
Musée National des Antiquités- d’Alger
Le Musée National des Antiquités est le plus ancien musée d’Algérie et d’Afrique. Il représente toutes les périodes et tous les détails de l’existence du pays depuis ses origines les plus reculées jusqu’à nos jours. Ila été inauguré le 19 avril 1897 dans un jardin botanique nommé le Parc de la liberté. Sa collection d’art islamique a été transférée et réexposée dans un nouveau bâtiment inauguré à l’occasion de la Journée mondiale des musées, le 18 mai 2004. Le musée est répartie en plusieurs sections : section antique, salle des cultes païens, salle d'Icosium, salle des poteries, salle des marbres, salle...
Alger , plus petite wilaya du pays !
Capitale du plus grand pays d’Afrique, centre économique et politique du pays, … Alger reste pourtant la plus petite wilaya du territoire. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, c’est celle qui accueille le plus gros de la population algérienne, presque trois millions en 2008 pour 2511 habitant au Km2. Un peu plus depuis plus dix ans ! Rien à voir avec Tamanrasset avec ses 556.185 km2 pour une densité de 0,39 habitant au km2, Alger ne mesure au final que 1190 km2 en superficie. D’un extrême à l’autre , l’une détient le plus beau désert au monde, l’autre baigne sur toute...
5 CHOSES A CONNAITRE SUR L’AHELLIL DU GOURARA- Albayazin
Comme un écho du passé, une musique soufflée par le vent du désert, reflétée dans la brillance de millions d’étoiles, de longues louanges aux saints … Voici l’Ahellil littéralement « Peuple de la nuit » ou "Tahllil" (louanges en arabe) contant dans une exquise rythmique langoureuse l’histoire de ces peuples nés à la lumière de la lune. Qu’est ce que l’Ahellil ? De la musique, de la danse et de la poésie à la fois ! « Un corpus poétique . Les poèmes sont chantés collectivement et accompagnés d’une danse très lente en cercle » , le chercheur et écrivain Mouloud Mammeri le définit...
6 choses à faire à Bou Saâda (M’Sila) !
On ne vous parlera pas de la Saint-Valentin. Non ! On n’évoquera même pas le sujet… Non vraiment, il n’en est pas question. Mais si vous voulez quand même passer un weekend en famille, en couple ou tout simplement en célibataire alors que le monde entier célèbre la fête de l’amour : parce que ça vaut le détour, on vous propose d’aller faire un tour à Bou Saâda… Bou Saâda ou la Cité du bonheur À 3 h 45 d’Alger via la A1 ou la N8, vous voici plongés dans les bras de Bou Saâda, littéralement Cité du Bonheur. Bou...
DAR ABDELTIF, Alger
DAR ABDELTIF EST LA SEULE DEMEURE, PARMI LES AUTRES DIAR EL FAHS, QUI A ÉTÉ RESTAURÉE ET MISE À LA DISPOSITION DES VISITEURS CURIEUX DE DÉCOUVRIR UNE ARCHITECTURE QUI TÉMOIGNE DU GÉNIE DES BÂTISSEURS DES XVIE ET XVIIIE SIÈCLES. Elle est confortablement installée ou nichée dans un djenan luxuriant : des végétaux de toutes espèces révèlent la présence permanente de l’eau : noria, bassins visibles ou enterrés et ruissellements discrets dont le chant se mêle aux gazouillis des oiseaux. Dar Abdeltif est, de par son histoire, une miraculée. Occupée par les soldats pour en faire un hôpital après 1830, elle...
Le fort de Santa Cruz d’Oran- Algérie
« Le Fort de Santa Cruz ». Ça sonne ibérique, à juste mesure. Cet imposant poste stratégique de défense a été édifié par les Espagnols au XVIème siècle, lors de leur conquête de la ville d’Oran, sur ordre du marquis Santa Cruz, alors, gouverneur d’Oran. Depuis, des siècles sont passés, les Espagnols sont rentrés chez eux… mais, le Fort de Santa Cruz est toujours là, bien dressé sur le Mont Murdjajo (Aïdour), au-dessus d’El-Bahia. Défiant les vicissitudes du temps et narguant ses ‘’congénères’’ de la même génération relégués depuis longtemps déjà, à l’hospice ‘’restauration archéologique’’, cet édifice séculaire est incontournable lorsqu’on visite Oran....