Vous ne pouvez pas clamer connaître l'art culinaire d'Alger sans avoir goûter ces 4 plats algérois dont les saveurs méditerranéenes, nord-africaines et berbères vous feront fondre les papilles. La Rechta : Tout d'abord, nous commencerons avec la fameuse Rechta. Effectivement, ce plat est le symbole emblématique de la gastronomie algéroise. Constitué de pâtes fraîches artisanales coupées en lanières fines et d'une sauce blanche parfumée à la cannelle, il fut présent durant des décennies lors des fêtes religieuses, des mariages et des célébrations familiales. Souvent, verre de lait caillé accompagne une bonne assiette de Rechta. Le Mtewem : ...
Algérie : 7 sites classés patrimoine universel de l’Humanité .
Découvrez les 7 sites classés patrimoine universelle en Algérie.
La fantasia : Traditions équestres. Algérie
Le cheval barbe symbole de la fierté des populations des Hautes plaines steppiques jouit d’une place privilégiée dans la vie affective du bedoin. Sa maniabilité en fait le cheval de fantasia par excellence. La fantasia est soumise à un ensemble de comportements codifiés. L’ambiance, engendrée par les cavalcades bruyantes des groupes, les coups de feu retentissants et l’odeur de la poudre crée une atmosphère particulère. Dans le centre et l’ouest du pays, on peut assister encore à des fantasias de groupes qui s’opèrent avec une dizaine de cavaliers. Ils galopent côte à côte et arrêtent leurs montures après leur salve...
Deglet Nour : L’Algérie, premier producteur mondial
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ORIGINE DU NOM DE BÉJAÏA
Béjaïa, celle qui était connue sous l’empire romain avec l’appellation de Civitas Salditana, possédait tout naturellement un nom berbère qui a subi autant de déclinaisons que d’occupants. Elle aura été, tantôt arabisée, tantôt latinisée, s’adaptant aux alphabets des uns et des autres. La toponymie actuelle de Béjaïa viendrait donc du berbère Tabgayet – où l’on reconnaît le « t » marquant le féminin mais dont l’usage s’est effacé avec le temps. Il viendrait du mot:« tabegga » qui veut dire « ronces ». Cette racine berbère se retrouve également dans d’autres villes du Maghreb, à l’instar de Dougga (Thugga) et...
Alger, décrite par des poètes, artistes et peintres.
Découvrez ce qu’il a été dit sur la ville d’Alger.
La Cathédrale du sacré coeur- d’Alger.
En 1944, Monseigneur Leynaud, alors archevêque d’Alger, émit le vœu d’ériger une église singulière dans la capitale. Elle est située en plein centre-ville, vers le haut de la rue Didouche Mourad, sur le terrain même où les Dames du Sacré-Cœur avaient bâti un collège en 1842. La construction de l’église a commencé à partir de 1956. En décembre 1962, elle a été élevée au rang de cathédrale, puis, consacrée en 1966. Voulant écarter le luxe, c’est le béton armé qui a été choisi comme matériau pour construire l’église, utile pour réaliser son architecture singulière : on pourrait penser à une...
UN DÉTOUR CHEZ DES ARTISANS AU COEUR DE LA CASBAH D’ALGER.
DÉVALANT LE DÉDALE DE LA CITÉ DE SIDI ABDERRAHMANE ETTAÂLIBI, LE QUIDAM PEUT DÉNICHER DES OBJETS SOUVENIR CHEZ DES ARTISANS QUI TENTENT TANT BIEN QUE MAL, DE FAIRE DE LA RÉSISTANCE POUR MAINTENIR VIVANT UN TANT SOIT PEU CE PAN DU PATRIMOINE ARTISANAL
Exerçant son métier de dinandier depuis une trentaine d’années, l’artisan Boudjemaa Gasti, qui élit ses quartiers dans la haute-Casbah, continue de s’adonner avec passion à son exercice artisanal aux côtés de son bi- nôme Belaid dans la rue Katarougil (qata’ erdjel), sise au n°2.
Grâce à leur doigté, ils façonnent des feuilles de cuivre rouge-brun ou jaune, dissemblables et parfois gâtées par le temps pour en faire des objets servant aux usages de la vie courante, des accessoires de décoration non sans créer également des pièces finement exécutées au pro- fit de certains magasins spécialisés d’Alger ou tout simplement pour l’usage de particuliers.
Devant l’œil curieux de touristes, nos artisans évoluent dans leur petit atelier au rythme du son métronomique du maillet et du ciseau, étamant, nickelant avant de donner forme à la pièce qu’ils cisèlent au gré des motifs floraux.
Cela vaut aussi le détour chez l’ébéniste Khaled Mahiout qui tient ses quartiers en amont de la rue de la Casbah. Un atelier qui ne désemplit pas de visiteurs de pas- sage qui profitent d’une pause pour s’imprégner un tant soit peu des essences de copeaux de bois.
Plus bas, à la rue Docteur Ben Larbey, le promeneur rencontre un maitre maroquinier qui évolue tel un ermite dans son échoppe à l’atmosphère monacale, perpétuant un legs ancestral. Un artisan qui force à une halte, tant la main experte et le cœur généreux, noblesse de l’artisan Mostefa Boulaachab, sont mis prodigieusement dans la matière première : le cuir basane ou de vachette est taillé, façonné avant de donner naissance à une gamme d’objets : sac, cartable, sac de voyage, ceinture, etc., qu’il estampille aux motifs du terroir avec ce ton de branché, synonyme de goût du jour.
Le visiteur peut s’offrir des souvenirs dans la place square Port-Saïd (ex-Bresson), face au TNA, où des éventaires achalandés de produits artisanaux sont disposés en enfilade ou encore faire une virée à la Maison de l’artisanat située à Oued Ko- riche (coincée entre Triolet et cité Pérez) ; c’est l’occasion de découvrir ce bel édifice érigé dans un style mauresque, qui abrite la corporation d’une quinzaine d’artisans (travail du vitrail, céramique, poterie, broderie, bijouterie, …).
Source pocket guide d’Alger- édition 2019
Crédit photo : Chafia Loudjici
Blida, ville d’art et de traditions- guide albayazin
Par Tarek Chaouch Les Andalous de Grenade n’ont pas ramené de leur Espagne natale seulement les techniques agricoles et hydrauliques. Ils avaient également dans leur bagages leurs r’bab, ‘oud et tar. Ainsi, ils firent de l’arrière-pays algérois, de Blida, mais aussi de Koléa et Cherchell, des foyers, toujours vivants d’un art séculaire. Entre le plectre et les notes, la lettre et la couleur. Blida, ville des roses parfumées et des épines les plus acérées a su dialoguer avec ses voisines de l’est et de l’ouest. Blida, complice des plus belles collines et des plus belles crêtes montagneuses est souvent rude...
Au cœur de la Casbah d’Alger : L’amour impossible de Fatma & N’Fissa- guide d’Alger.
Rares sont les histoires d’amour qui finissent bien. Roméo et Juliette, mejoun et Leila, … Et puis il y a aussi l’histoire des deux princesses touchées au cœur par la grâce d’un cavalier dont nous vous contons l’histoire ici. En plein cœur de la casbah d’Alger résonne aujourd’hui encore le soupir des deux sœurs, deux princesses, filles du Pacha Hassan, mortes par amour pour un jeune homme. On vient de loin, on vient de partout, à la recherche des tombes des deux sœurs : Fatma et N’Fissa. En quête de cette histoire romanesque et tragique à la fois, qui s’est...