Découvrez ce qu’il a été dit sur la ville d’Alger.
El-Djazaïr, vue par Léon l’Africain…
Léon l’Africain, qui avait visité plusieurs fois Alger entre 1510 et 1517, rapporte: «Elle est très grande et fait dans les 4000 feux. Ses murailles sont solides et extrêmement fortes construites en grosses pierres. Elle possède de belles maisons et des marchés bien ordonnés dans lesquels chaque profession a son emplacement particulier. On y trouve aussi bon nombre d’hôtels et d’étuves. Entre autres édifices, on y remarque un superbe temple très grand, placé sur le bord de la mer, et devant ce temple une très belle esplanade aménagée sur la muraille même de la ville, au pied de laquelle viennent frapper...
Le père d’El-Djazaïr, Bologhine Ibn Ziri Ibn Manad
L’opinion est largement répandue auprès des historiens qui ne contestent pas cette “paternité” à Bologhine Ibn Ziri, ce prince Ziride, originaire de la tribu des Beni Mezghana, qui occupaient déjà les ruines du petit port romain Icosium. C’est dans la seconde moitié du Xe siècle (vers 960) que Bologhine réhabilite pour les uns, fonde pour les autres, la ville qui prendra le nom d’El-Djazaïr (pluriel de Djazira, île en arabe). C’est donc ce prince berbère qui, non seulement, redonnera vie à celle qui deviendra la capitale de l’Algérie contemporaine, mais perpétuera également une véritable dynastie, celle des Zirides, née avec...