Redaction

Yasser Ameur, un incontournable du Pop’s Art

Coup de cœur pour un Pop ‘Artiste ! 

Yasser Ameur ! 30 ans, un artiste pas comme les autres. Pas vraiment ou pas du tout. Un inclassable et ce qui peut être très rare, chez nous, de nos jours. Oui, oui cela existe et nous, nous en sommes ravis. Qu’on aime son travail ou pas ou peut-être … que l’on trouve que c’est horrible ! Monstrueux ! Affreux ! Yasser Ameur refuse que l’on taise son ressenti comme son ressentiment. Dans sa réflexion, souvent née, dans des cafés populaires, de sa ville et de partout ou il s’attable le temps d’un dessin ou d’une création,…

il s’écrit «  Pourquoi donc le taire ? »

Pour lui, il n’est pas question de pessimisme mais de réalisme. Un réalisme cinglant et très profond que l’on retrouve dans ses œuvres. C’est probablement dans ces cafés, où dans l’imaginaire populaire qu’est né l’homme jaune. Comme un sourire jaune, pale, sans saveurs ou peut-être d’amertume ou quelque chose comme ca. Qui sait au fond, ce qu’un artiste porte vraiment en lui, dans son cœur et dans ce qui fait de lui. Au final, nous nous faisons une once d’idée avec notre perception qui jaillit du regard que l’on jette sur les œuvres des artistes. Une simple impression personnelle et rarement une conviction.

De Lyrica (drogue illicite) à ceux qui se noient par désespoir au fonds de la méditerranée en passant par le sexe et les tabous, de la politique et d’une actualité glaçante, frissonnante, sonnante, … Yasser Ameur l’exprime avec art. Et pas n’importe lequel : le Pop’art vu par lui, à partir de Mostaganem, la où il vit. Il est le fils du célèbre aquarelliste Hachemi Ameur.

Une passion, un don … par héritage 

A croire que Yasser a reçu sa passion, son don, par héritage, par les liens du sang. C’est de famille oui, sauf que chez les Ameur, chacun son art, chacun développe une alchimie intime avec ce qu’il perçoit. Ce qu’il touche. Le résultat est édifiant. Surprenant. Peu ou pas assez de mots pour dire vraiment ce que Yasser, nous inspire vraiment.

Du dégoût, pour certains mais il y a de quoi puisque bien souvent dans ses œuvres nous sommes confrontés aux miroirs de nos faiblesses, de nos trahisons, à la lâcheté de nos non-actions face à l’insupportable.

De Mostaganem, le monde lui ouvre les bras !

Inspirantes, sont ces créations qui nous obligent quoi qu’il arrive à se remettre en question, à revoir nos limites, celles de la bienséance et de ce qui au final est ou pas acceptable.

En tous cas, s’il n’est pas encore connu comme il le faudrait en Algérie , Yasser Ameur est reconnu pour son talent un peu partout dans le monde, là ou ses œuvres s’exposent et s’admirent pour le plus grand plaisir de l’artiste.

 

 

L’origine du nom donné par les Français à El-Djazaïr- guide d’Alger

“Argel” pour les espagnols, “Algieri” pour les italiens, “Algiers” pour les anglais et les hollandais, “Algier” pour les allemands, telles sont les transcriptions d’El-Djazaïr dans les langues des peuples d’Europe qui ont eu des relations anciennes avec la capitale algérienne. Alger Le nom français, à savoir «Alger», tire son origine des premières transcriptions de “El-Djazaïr” par les navigateurs catalans, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. Les plus anciens documents cartographiques connus sur lesquels figure une transcription européenne d'«El-Djazaïr» sont : un portulan du XIIIe siècle, conservé à Gênes et une carte pisane de la Bibliothèque Nationale de Paris...

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Le trésor de la Casbah d’Alger- guide d’Alger.

Alger archives Al bayazin éditions

Parmi les plus gros hold-up de l'histoire, on a souvent cité l’affaire du train postal, Glasgow-Londres, en Août 1963, ou plus récemment,  le cambriolage d’au moins 52 millions d'euros  à la banque centrale de Fortaleza, au Brésil… mais, jamais l’on a assimilé le pillage du Trésor d’Alger, le 5 Juillet 1830, à un détournement en bonne et due forme. Et pourtant, tout a commencé par un sombre scenario, fomenté par l’Etat Français de l’époque, qui consistait à faire main basse sur les immenses trésors de la Régence d'Alger, dans le seul but de bâtir la fortune secrète de Charles X....

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DAR ABDELTIF, Alger

Dar Abdeltif Al bayazin éditions

DAR ABDELTIF EST LA SEULE DEMEURE, PARMI LES AUTRES DIAR EL FAHS, QUI A ÉTÉ RESTAURÉE ET MISE À LA DISPOSITION DES VISITEURS CURIEUX DE DÉCOUVRIR UNE ARCHITECTURE QUI TÉMOIGNE DU GÉNIE DES BÂTISSEURS DES XVIE ET XVIIIE SIÈCLES. Elle est confortablement installée ou nichée dans un djenan luxuriant : des végétaux de toutes espèces révèlent la présence permanente de l’eau : noria, bassins visibles ou enterrés et ruissellements discrets dont le chant se mêle aux gazouillis des oiseaux. Dar Abdeltif est, de par son histoire, une miraculée. Occupée par les soldats pour en faire un hôpital après 1830, elle...

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Blida, ville d’art et de traditions

Peinture Baya

Par Tarek Chaouch Les Andalous de Grenade n’ont pas ramené de leur Espagne natale seulement les techniques agricoles et hydrauliques. Ils avaient également dans leur bagages leurs r’bab, ‘oud et tar. Ainsi, ils firent de l’arrière-pays algérois, de Blida, mais aussi de Koléa et Cherchell, des foyers, toujours vivants d’un art séculaire.   Entre le plectre et les notes, la lettre et la couleur. Blida, ville des roses parfumées et des épines les plus acérées a su dialoguer avec ses voisines de l’est et de l’ouest. Blida, complice des plus belles collines et des plus belles crêtes montagneuses est souvent rude...

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HISTOIRE: Les frères Barberousse, Aroudj et Kheireddine à Alger.

Frères_barberousse

C’est sous l’appellation de Barberousse que sont connus les frères Aroudj et Kheireddine. S’ils sont devenus les maîtres des mers, ils étaient au départ, paradoxalement, destinés à manier la terre. En effet, les deux hommes sont les fils d’un potier installé à Mytilène dans l’île de Lesbos. En 1504, Aroudj et Kheireddine font de La Goulette – près de Tunis – leur base d’expédition. Leurs affaires marchent si bien que le souverain hafside Abu Abdallah Mohamed Ibn El-Hassan les autorise à s’établir dans l’île de Djerba.Héroïque après la Reconquista, Aroudj Reïs a sauvé des milliers de musulmans andalous pour les...

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KAKI & ALLOULA EN PÔLE POSITION “Théâtre national d’Oran”

Oran

Comment dérouler la mémoire et l’histoire culturelles oranaises sans évoquer les figures des deux Abdelkader, Ould Abderrahmane dit Kaki (1934-1995) et Alloula (1939-1994), personnalités phosphorescentes de la création théâtrale contemporaine et laboureurs-semeurs dont l’ancrage social et la quête artistique exigeante ont produit une moisson d’œuvres devenues pour la plupart des références sur le champ dramatique national. Pour donner une petite idée de leur omniprésence, en tant qu’auteurs, sur la scène professionnelle oranaise, référons-nous simplement à une étude (mémoire de licence) parue sur le Théâtre Régional d’Oran (couvrant la période 1973-1986) et de laquelle il ressort que Kaki et Alloula cumulaient...

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