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Le ravin de la femme sauvage d’Alger

Au Ruisseau, sur l’actuel Oued Kniss, se trouve un ravin qui a longtemps défrayé la chronique. Et pour cause, de mystérieuses apparitions se faisaient voir en laissant naître les légendes les plus folles.

L’histoire commence au XIXè siècle. Au fond du ravin, la végétation était dense entre orangers et grenadiers, côtoyant jujubiers et citronniers, serrés les uns contre les autres. Cette forêt sombre était le repère idéal des djinns. A la nuit tombée, on ne pouvait dire si les ululements et les grognements étaient ceux d’une bête ou bien ceux d’une âme en peine. Ce qui est sûr, c’est qu’on pouvait apercevoir une silhouette…

On pouvait même affirmer que c’était une silhouette de femme. Et lorsque des premières disparitions se firent remarquer, la réponse était toute trouvée : la sorcière anthropophage les a mangés.

Plusieurs récits circulent à son sujet, mais on raconte qu’une femme, trompée dans un premier amour, a quitté son pays pour aller se cacher très loin de chez elle. Arrivée à Alger, elle s’est réfugiée dans la mélancolique solitude de l’OuedKniss afin d’oublier sa douleur. En 1844, des officiers français l’auraient trouvé, mais depuis lors, on ne l’a plus revu. Seuls les étranges cris ont subsisté…

 

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