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Lazhar Mansouri, l’artiste  photographe « Le coup de pied de la postérité » !

 

Pour reprendre une célèbre citation « La gloire posthume est le coup de pied de la postérité », celle de Lazhar Mansouri en y illustre un très bel exemple. Une renommée pour l’éternité découverte au hasard du destin d’un homme tombé amoureux de la photographie.

Dans un studio de fortune

C’est dans l’arrière de son épicerie, autant dire un réduit, que Lazhar Mansouri a donné libre cours à sa passion pour l’instantané. Cet artiste dont la renommée a dépassé toutes les frontières du monde, est né en 1932 dans un village près d’Ain Beida, dans les Aurès. Il capturera des milliers de visages, de scènes de vie, du quotidien, de portraits de femmes, …

Dans des mises en scène digne des plus grands photographes de son époque à ce jour, Lazhar s’est livré sans compromis à De cette renommée providentielle, le photographe qui a tout apprit sur le tas, n’en saura rien ou presque puisqu’il est décédé au début des années 1990, suite à l’explosion d’une bombonne de gaz.

250, le chiffre de la reconnaissance !

C’est aussi le nombre de photos puisées du fonds de Lazhar Mansouri par les photographes suisses Charles-Henri Favrod et Armand Deriaz, pour organiser une exposition itinérante à travers le monde. C’était en 2003 !

« On y découvre une jeunesse qui vit au rythme de la mode parisienne. Il y a aussi cette sérénité et solennité extraordinaires des anciens, tout en sachant qu’ils font leur première et dernière photographie ». Charles-Henri Favrod.

D’Ain Beida à New-York en passant par Milan…

À titre posthume, à l’image des plus grands artistes de l’histoire, Lazhar Mansouri n’aura pas connu la joie de voir ses œuvres exposées au regard des passionnés de la photographie. Dans son village, dans le clair obscur de son studio improvisé, il était loin d’imaginer que ses photographies feraient le tour de la Suisse pour partir ensuite pour New-York en passant par, Rome, Strasbourg, Milan, …

Pour Charles-Henri Favrod : « Ceux qu’il a photographiés se montrent parfois pétrifiés, comme on peut l’être devant le photographe, parfois gênés ou amusés. Les jeunes s’exhibent devant lui, en nous donnant, du coup, quelques indices temporels comme les pattes d’éléphant, des tenues vestimentaires…  »

S.H 

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