Yennayer, le Nouvel An berbère, est une célébration importante dans la culture algérienne. Observé le 12 janvier selon le calendrier grégorien, Yennayer marque le début de l’année agraire traditionnelle. Cet événement illustre l’attachement profond des Algériens à leurs racines culturelles.
Une origine historique et culturelle :
Pour commencer, les racines de Yennayer remontent à des milliers d’années. Selon la tradition, il célèbre l’accession au trône du pharaon berbère Chachnaq en Égypte. Cet événement symbolise une époque de grandeur pour les peuples berbères. Toutefois, Yenayer est aussi lié aux cycles naturels et agricoles.
Avec le temps, Yennayer est devenu un symbole de l’identité berbère. En 2018, l’Algérie a officiellement reconnu le Nouvel An berbère comme un jour férié national.
Les traditions associées à Yennayer :
Par la suite, la célébration de Yennayer varie selon les régions, mais elle est toujours marquée par des pratiques symboliques. Parmi les traditions les plus courantes :
- Le repas familial : Un grand banquet est préparé pour marquer l’abondance et la prospérité. Des plats traditionnels tels que le couscous garnis de légumes et de viande sont souvent servis.
- Les danses et chants traditionnels : Les festivités incluent souvent des danses et des chants amazighs, accompagnés d’instruments traditionnels comme le bendir.
- La transmission culturelle : Les aînés racontent des histoires et des légendes aux jeunes pour renforcer le lien avec leurs racines.
Une fête porteuse d’identité et de solidarité :
De plus, Yennayer est plus qu’une simple célébration festive. C’est une occasion de renforcer les liens communautaires et familiaux et de transmettre un héritage culturel. Ainsi, en reconnaissant Yenayer comme jour férié, l’Algérie célèbre la richesse de sa mosaïque culturelle.
Chaque année, Yennayer invite les Algériens à se souvenir de leurs racines, à honorer leur patrimoine et à célébrer la diversité qui fait la richesse de leur pays.