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HISTOIRE: Les frères Barberousse, Aroudj et Kheireddine à Alger.

Frères_barberousse

C’est sous l’appellation de Barberousse que sont connus les frères Aroudj et Kheireddine. S’ils sont devenus les maîtres des mers, ils étaient au départ, paradoxalement, destinés à manier la terre. En effet, les deux hommes sont les fils d’un potier installé à Mytilène dans l’île de Lesbos.

En 1504, Aroudj et Kheireddine font de La Goulette – près de Tunis – leur base d’expédition. Leurs affaires marchent si bien que le souverain hafside Abu Abdallah Mohamed Ibn El-Hassan les autorise à s’établir dans l’île de Djerba.
Héroïque après la Reconquista, Aroudj Reïs a sauvé des milliers de musulmans andalous pour les transporter en Afrique du Nord, lui valant ainsi le nom honorifique de « Baba Aroudj », nom qui deviendra par la suite Barbarossa (Barberousse).

Inquiets des ambitions territoriales de Barberousse, les Espagnols décidèrent de l’éliminer. Ils envoyèrent un commando qui le poursuivit jusqu’à Rio Salado (entre Oran et Tlemcen) où ils lui tendirent une embuscade et arrivèrent à le décapiter ainsi que ses compagnons.

C’est son frère, Kheireddine, déjà installé à Alger, qui reprend l’œuvre entreprise et hérite du surnom de Barberousse.
Il est le véritable fondateur de la Régence d’Alger avant d’être l’organisateur et le grand amiral de la flotte ottomane. Il réussit à se placer sous la souveraineté du sultan de Constantinople et bénéficie ainsi, en plus du titre de beylerbey, d’un appui financier et militaire.
Après une absence de cinq ans, il revient à Alger pour débarrasser la ville du Peñon et crée le port d’Alger en rattachant les îles à la terre ferme. Il se lance à la conquête de la Tunisie, gouvernée par les Hafsides, qu’il occupe une année avant d’en être délogé par l’armada de l’empereur Charles Quint. Kheireddine se replie alors sur Annaba et entreprend de porter la guerre chez les espagnols eux-mêmes.
Le roi de France, François 1er tente de le séduire. Il l’invite à Toulon pour parer aux menaces de Charles Quint. Kheireddine se jouera sans cesse des pièges tendus par ses ennemis et s’éteindra à Constantinople à la veille de ses 80 ans. Il fut inhumé dans le mausolée funéraire qu’il l’a lui-même fait bâtir sur les rives du Bosphore.

 

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